Les répétitions d'Adèle se poursuivent. Les décors prennent forme, les costumes se dessinent et les personnages commencent à vivre.
Mise en place des acteurs
Les répétitions d'Adèle se poursuivent. Les décors prennent forme, les costumes se dessinent et les personnages commencent à vivre.
Mise en place des acteurs
Un dimanche de répétition, c'est avant tout une journée de partage, de rires, de bonne humeur.
On fait des essais de costumes, les bricoleurs commencent les décors. Les émotions sont là, les idées fusent. Chacun est attentif aux autres. Un petit pèle-mèle de cette journée.
Elle est sexi en diable la Stéphanie Bertolet
Nos bricoleurs cogitent, trouent, scient, collent.
Certains prennent de la hauteur.
Les Brochant devant un metteur en scène assez content.
Oserai-je dire le meilleur moment de la journée
Les Bertolet mère et fils, fils dépressif à souhait
Corentin et Dominique. Ils sont amoureux, ils sont amoureux
Les répétitions continuent. Tout le monde est motivé et prend très au sérieux les remarques, conseils et souhaits de notre metteur en scéne.
Beaucoup de travail personnel à fournir pour apprendre les textes, réflechir aux intentions de nos personnages, imaginer leur passé, comprendre leurs réactions présentes. Nous commençons à réfléchir aux costumes, à faire des essayages et bientôt nous commencerons les décors. Ils sont déjà bien construits dans la tête du metteur en scène.
La passion du théâtre, l'amitié de nos copains, la joie de jouer ensemble nous y aident beaucoup. Et j'oubliais, avec l'aide de notre directrice
artistique.
Dimanche matin le bureau des tréteaux du charrel a été renouvelé lors de l'Assemblée Générale.
PRESIDENT André ORI
VICE PRESIDENT Frédéric SERVE
SECRETAIRE Aurélie STOLER
SECRETAIRE ADJOINT Jean FEVRIER
TRESORIERE Michèle LANDRO
TRESORIER ADJOINT Jean-Jacques MALY
Ce bureau est élu pour deux ans.
Ensuite place au théâtre et à Adèle. Je vous avais promis des photos. Voici les premières.
LE PROJET Georges BRASSENS : où en est-on ?
Le travail sur BRASSENS avance lentement, mais sûrement espérons-le ! Il faut dire que l’équipe chargée de ce spectacle est la même que celle de « Vilmouth-loin de Vitry », et comme le texte de Serge Valletti est très demandé, dans tous les coins de l’hexagone, il ne reste hélas pas beaucoup de temps à consacrer à Georges Brassens !
Où en est-on ? Les textes ont été choisis pour la plupart, de même que les morceaux de musique. Quelques ajustements seront sans doute nécessaires, mais l’essentiel y est !
Pour le comédien (Jean), le travail va consister à trouver un rythme différent pour dire des textes qui habituellement sont chantés. Il ne faudra pas être tenté de copier la musicalité de la chanson !
Pour la pianiste (Martine), le but est de créer des ambiances particulières (improvisations jazz) à partir des musiques originales des chansons de Brassens.
Deux ou trois chansons permettront un travail commun pianiste/comédien et compléteront le programme. Restera alors à trouver le fameux « fil conducteur » ! Les comédiens qui ont joué dans « Pressons » voient sans doute de quoi il s’agit !!
Une idée originale à creuser : « l’invité du jour » : à un moment précis du spectacle, nous demanderons à un (ou plusieurs) invité(s) de nous rejoindre sur scène pour présenter un morceau de son (leur) choix. Il(s) restera (ont) alors sur scène avec nous jusqu’au salut. Cela suppose bien sûr une rencontre (physique ou téléphonique) en amont pour préparer et, si possible, répéter cette séquence de « l’invité du jour ».
Voilà où nous en sommes pour l’instant, nous vous tiendrons au courant de l’avancée du projet qui devrait, en principe,aboutir cet été ou au plus tard à l’automne 2013.
Fred
Corentin Falière, inspecteur chargé de l'enquête ! Comment mener une enquête lorsqu’on tombe amoureux, comment aimer lorsqu'on mène une enquête ! Voilà la question qui m'anime dans l'approche des répétitions.
Ca y est le texte est presque su, je su presque le texte, je prétexte que je le su, je pressens que je me tue, je me tais et présente mon texte.
Etre flic, c'est difficile, ils sont tous fous !
Jean-Jacques
Le Boucher est un colérique dont la psychologie nous dit qu’elle est une émotion secondaire à une blessure, un manque, une frustration. Comme nous tous le boucher manque d’amour. La belle affaire ! Il le dit d’ailleurs à sa femme se plaignant qu’il lui manque quelque chose et qu’elle n’est pas heureuse. Et si lui disparaissait ? Manquerait-il à quelqu’un ?
Mais voilà son problème : « C’est une boucherie ici. On ne fait pas dans l’humanitaire. » dit le personnage dès la 2ème scène. Un boucher c’est un marchand de viande assassinée !
Dès lors l’obsession sexuelle n'est pas loin : « Il est porté sur la chose c’est pas croyable », déclare sa femme. Méfions-nous tout de même : c’est peut-être davantage l’obsession d’une société que d’un personnage. Quand une adolescente disparaît, fugue ou agression, qui ne pense au sexe ?
Le boucher ne ferait donc que dire tout haut ce que le village pense tout bas.
De là à le faire passer pour un violeur de nymphette voire, pire, un anthropophage contrarié : un ogre... C’est d’ailleurs le conte du Petit Poucet que l'institutrice raconte à sa classe vers la fin !
Mais paradoxalement, il est peut-être le personnage qui a la sexualité la plus saine, un peu rude mais saine, quand le désir de son épouse lui vient à la voir en nuisette au milieu de la boucherie en pleine nuit : « Toi et cette viande ça m’affole.» Si c’est pas de la tendresse, ça !
Alors, ce qui manque au boucher, n'est-ce pas être comme Jean-Guy le simple, mais avec un autre art et d'autres matières : un jardinier amoureux des arbres… ?
Jean
F
Mon personnage est Serge Brochant : intéressant à jouer car plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord
Au 1er degré, il est ce qu'on pourrait appeler un "sale con" acariâtre qui prend plaisir à dénigrer sa femme et qui en fait son souffre-douleur en l'asticotant constamment pour la déstabiliser
Au 2ème degré, il s'agit en fait d'un type frustré, qui étouffe dans sa peau de petit retraité étriqué et qui reproche inconsciemment à sa femme de lui renvoyer cette image
Reste maintenant à trouver, au fil des répétitions, comment faire percevoir au public la complexité de ce personnage
photos André Ori
Voilà, nous y sommes. Le travail sur "le ravissement d'Adèle" a commencé. Le texte n'est pas encore parfaitement su. On fait connaissance avec les personnages. Malgré plusieurs lectures déjà, on ne les apprivoise pas encore . Ou alors ce sont eux qui ne nous reconnaissent pas ? L'approche est timide, il ne faut pas les effaroucher. ...
Michèle
Moi je suis la belle mère. Tiens Belle mère. Oui, mais avant d'être belle mère, je suis d'abord une mère. La mère de Michel Bertolet et la grand-mère d'Adèle. Et donc aussi la belle mère de Stéphanie Bertolet.
Je suis une mère aimante, trop sans doute. Une mère hyper protectrice qui a perdu ses prégoratives sur son fils à cause de sa belle fille. Une belle fille qui a épousé son fils par intérêt, qui a le diable chevillé au corps. Elle décide de partir en croisade à la recherche de sa petite fille. Elle mène l'enquête sur sa disparition, interroge les villageois, retrouve ainsi une raison d'exister. Elle est utile..........
Mais nous n'en sommes qu'au début des répétitions. Ce personnage va évoluer et mon appréciation sur ce personnage aussi. Sans doute.
Aurélie
Quand Dédé nous a présenté cette nouvelle pièce, je dois dire que j'étais assez septique mais j'ai une confiance aveugle en notre metteur en scène et me suis dit qu'il fallait tenter le coup. A bien y réfléchir ce qui me plait le plus dans cette pièce c'est que pour une fois tous les personnages sont déjantés il n'y en a pas un plus qu'un autre, le message est clair, ils sont tous fous, et je pense que l'on va sincèrement s'amuser à construire nos personnages. Mardi dernier j'ai répété pour la première fois le rôle de la bouchère (mon rôle), je me suis éclatée (malgré la fatigue) à essayer de créer ce personnage qui se gonfle au fur et à mesure qu'elle parle...la suite nous dira si je continuerai à le jouer comme cela...me languis de répéter à nouveau avec mes copains"
La suite... demain ? peut être ?
photos André Ori
L'interview de Dominique Richard, l'auteur du Journal de grosse patate.
Le son n'est pas très bon, les enfants sont très bruyants, mais je ne peux résister à la joie de publier cette vidéo.